Communiqué de presse – Baromètre OTT – Replay : 3 Français sur 10 ne l’utilisent jamais AVoD : inutile pour 2/3 des catch uppers
Communiqué de Presse
17/10/20
Baromètre OTT
Replay : 3 Français sur 10 ne l’utilisent jamais
AVoD : inutile pour 2/3 des catch uppers
Alors que l’AVoD fait figure de nouvel Eldorado de la vidéo à la demande, trois Français sur dix affirment encore qu’ils n’utilisent jamais les plateformes de rattrapage des principaux groupes de télévision nationaux (6Play, ARTE.tv, France.tv et myTF1 ; source : Baromètre des usages OTT NPA Conseil, en partenariat avec Harris Interactive[1]). Alors que Molotov vient de lancer sa propre plateforme d’AVoD, Mango, le point de vue des « catch-uppers » sur ce t ype de services est très balancé et la notoriété de ses acteurs (Plex, Pluto TV, Rakuten TV, Tubi TV…) extrêmement limitée.
Plus de 13 ans après l’apparition des premières offres de replay (ARTE+7, le 1er octobre 2007), il est encore trois Français sur dix pour affirmer qu’ils n’utilisent jamais les services de rattrapage des principaux groupes audiovisuels nationaux (6Play, ARTE.tv, France.tv et myTF1) et, inversement, moins d’un quart à déclarer qu’ils les utilisent quotidiennement ou presque. Si 6Play et myTF1 et M6 sont ceux qui comptent le plus d’utilisateurs assidus, leur proportion reste inférieure à 15% pour chacun des services. Et, à l’inverse, plus d’un Français sur deux déclarent ne jamais utiliser France.tv.
On note aussi que les Français qui sont abonnés, par ailleurs, à un service de SVoD, utilisent beaucoup plus que les autres le replay (78,9%, soit près de neuf points de plus que la moyenne). A la différence de la SVoD, l’âge n’apparait pas, en revanche, comme une variable discriminante.
Un rattrapage qui s’opère beaucoup la nuit
Comme pour l’ensemble des usages audiovisuels, le prime time représente le moment privilégié pour utiliser les plateformes de replay, alors que la matinée et le début d’après-midi constituent des moments creux.
Mais, comme pour la SVoD, le deuxième temps fort se situe en deuxième partie de soirée, au moment où l’offre des chaînes se fait moins consistante et permet de rattraper des programmes dont on a raté la diffusion en direct.
L’AVoD : pas forcément utile, mais pourquoi la refuser ?
Quant aux plateformes d’AVoD[2], près de deux catch uppers sur trois (64,5%) jugent qu’elles ne sont « pas utiles », mais 72,2% considèrent aussi qu’elles « peuvent permettre de découvrir de nouveaux programmes sans avoir besoin de s’abonner ». Autrement dit : elles ne sont pas indispensables, mais pourquoi s’en priver si l’accès en est gratuit.
Le développement d’une offre de programmes originaux (telle que proposée par Hulu ou Peacock, aux Etats-Unis) pourrait les aider à s’ancrer dans les usages (66,4% des catch uppers s’y déclare intéressés, non loin du score du cinéma, 76,4%, et de celui des séries, 71,9%, et devant les documentaires, 59%, ou l’animation, 41,6%).
Mais ils devront, en parallèle, livrer une importante bataille de communication pour développer leur notoriété : parmi les pure players qui ont commencé à développer ce type de promesse en France, ou qui prévoient de s’y implanter prochainement, aucun de ces acteurs ne dépasse les 5% de notoriété assistée, à l’exception de Rakuten TV qui bénéficie très vraisemblablement de confusions par rapport à la plateforme de e-commerce dont il est la filiale.
Contacts :
- Philippe Bailly, pbailly@npaconseil.com
- Gilles Pezet, gpezet@npaconseil.com
[1] Baromètre des usages OTT NPA Conseil, en partenariat avec Harris Interactive. 4104 Français de 15 ans et plus interrogés au cours de la première quinzaine du mois d’octobre 2020.
[2] Le terme n’était pas utilisé dans le questionnaire, faute d’être encore suffisamment identifié par le grand public
Si vous souhaitez plus d’informations, ou une demande d’interview merci de remplir de contacter :
Matthieu Bardil – mbardil@npaconseil.com – 01 74 71 43 80
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